And Friends (2016)
Sorti en mai dernier, mais enregistré principalement le 12 décembre 2014, au Venetian de Las Vegas, ce double album (cd + dvd) est une réussite. Conçu pour promouvoir la sortie quelques mois plus tard du dernier album de Brian, No Pier Pressure, il présente son groupe habituel augmenté de quelques invités que l’on retrouve sur l’album en question.
La partie cd présente deux bonus absents du dvd, et pas des moindres, puisqu’il s’agit de California Girls et California Saga ; quant au dvd, ce sont neuf titres de plus dont deux provenant du dernier album en date des Beach Boys, That’s Why God Made The Radio. Autant dire que les deux versions se complètent et ne doublonnent pas, d’autant que la qualité sonore m’a paru meilleure sur le cd que sur le dvd, mais cela reste à vérifier précisément.
Alors quel est le programme ?
Il est essentiellement constitué des titres interprétés régulièrement par Brian et son groupe lors de leurs concerts et que l’on a pu entendre à Londres le 20 mai dernier. Parmi la liste, une mention particulière pour Heroes & Villains, Sloop John B, Good Vibrations, un Don’t Talk instrumental (avec Mark Isham), Wouldn’t It be Nice, quelques titres avec Blondie Chaplin et Ricky Fataar (Wild Honey, Sail on Sailor). Côté dvd, on n’échappera pas à l’horrible Runaway Dancer avec Sebu mais c’est à peu près le seul faux pas. D’ailleurs, le même Sebu offre une version particulièrement bien réussie de Don’t Worry Baby. Il en est de même pour Nate Ruess, dont la version live de Saturday Night est bien meilleure que celle de l’album et qui enchaîne sur Hold on, Dear Brother et Darlin’. Quant à She & Him, absents du concert, nous les retrouvons en studio avec Brian pour l’inévitable On The Island et, surtout, pour une très belle version de God Only Knows chantée par Zooey Deschanel. N’oublions pas Al Jardine qui, outre California Saga, interprète Sail Away, The Right Time et un superbe Help Me, Rhonda. Et comme si cela ne suffisait pas, les deux titres de That’s Why God Made The Radio complètent et concluent parfaitement ce dvd ; il s’agit de Pacific Coast Highway et Summer’s Gone. Ce sont presque pour moi les deux sommets du dvd tant les plans rapprochés sur le visage ravagé de Brian et dont émane une infinie tristesse sont particulièrement émouvants.